Résumé :

Dans Le cahier volé, on retrouve Léone, la petite fille aux appétits violents de Blanche et Lucie. Elle a maintenant quinze ans et tient, dans un cahier, un journal intime où elle évoque les sentiments passionnés, exaltés, réciproques d'ailleurs, le véritable amour sentimental et sensuel qui la lie à une amie de collège. Sous forme romanesque, une histoire vraie, le tableau d'une petite ville de province à une époque où les remous de 1968 n'avaient pas encore balayé les tabous d'une morale très étroite.

Mon avis :

Une assez bonne lecture dans l'ensemble, malheureusement elle fut beaucoup trop courte à mon goût, sans parler des multiples répétitions. En fait, au début nous prenons plaisir à voir Léone évoluer mais le problème, c'est qu'on a l'impression de stagner assez rapidement. Il n'y a pas vraiment de rebondissement, il n'y a pas de suspense non plus ... Bref, c'est dommage.
Léone nous raconte ici, et assez explicitement d'ailleurs, ses envies, ses expériences, ses besoins etc ... Jusqu'au jour où elle se fait voler son cahier et là c'est le drame, elle en pâti à mort ! Bon, jusqu'ici tout va bien, on la voit se démener et passer par des états pas possible pour ensuite sortir grandie de cette expérience et là paf c'est la cata du côté de Mélie ! 
Eh oui cette demoiselle qui est censée être la copine de Léone ne fait que pleurer et c'est tout !
D'ailleurs ce point m'a fait énormément tiquer car j'estime que si on aime une personne assez fort, on ne la laisse pas se battre seule pendant que nous on s'apitoie sur notre pauvre petit sort. C'est à douter des sentiments de celle-ci envers Léone franchement. Même dans les passages où il est question de violence ( genre Léone se fait massacrer quoi ) eh bien elle ne bouge même pas le petit doigt ! Au secours ! Je n'ai, mais, jamais vu de personnage aussi passif et potiche qu'elle, sérieusement, c'est à s'arracher les cheveux.
Et c'est pareil pour les parents ! A part râler et tirer la tronche h24, on se demande à quoi ils servent. Bon, après coup je me suis dis qu'on avait le point de vue d'une adolescente et donc les parents c'est jamais ça.
Toutefois, j'ai bien aimé ce côté " ambiance qui décroit au fil du récit ". On passe d'un début guilleret à quelque chose de beaucoup plus sombre et violent pour ensuite repartir sur une sorte de renaissance du personnage principal et c'est franchement pas mal.
J'aurais préféré que le roman soit plus long histoire que tout cela soit plus développé mais bon, tant pis !
Ce que je trouve dommage c'est le nombre de répétitions pour un bouquin aussi court quoi. Au lieu d'exploiter les parties les plus intéressantes et les plus importantes du roman, l'auteure nous rabâche 40 fois les mêmes choses, c'est agaçant. Il suffit de lire les réplique de Jeannine ( Jeanne ? ... Je ne me souviens plus du prénom, c'est dire à quel point ce livre m'a marqué ) pour remarquer le copier coller quoi, c'est aberrant !
Enfin bref, mis à part cela, je n'ai pas vraiment accroché au style de Régine Deforges. Le livre se lit vite et bien certes, je me suis même retrouvée parfois dans le personnage de Léone mais, c'est tellement superficiel que je n'ai pas pu vivre ou ressentir cette lecture. 
Bon, heureusement que je n'en attendais pas énormément de ce livre au final. Je l'ai pris et lu totalement par hasard donc je suis ni déçue ni enthousiasmée. J'ai juste apprécié et encore.
D'ailleurs, s'il n'y avait pas eu des passages olé-olé dans le bouquin en plus de la belle évolution du personnage principal, je ne pense pas que je me serais montrée magnanime avec ce roman. 

Un petit mot pour conclure ?

Je ne conseillerais ce livre que si vous êtes intéressé par le thème LGBT et que vous n'avez rien d'autre à lire sous la main. Ou encore elle pourrait bien passer comme lecture de vacances.
Une lecture courte, vite fait sympa, sans plus.




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